Nous avions décidés ce soir-là, que ce serait une séance fouet. Vous m’avez ordonné d’allez prendre une douche et de revenir nue. Pour ce qui allait suivre, je n’avais nul besoin de vêtements. Je vous obéis, sans réfléchir. Après tout, ma confiance en vous n’est-elle pas totale ?

Je pris une douche chaude, afin de me détendre. Je n’étais pas réellement inquiète. Juste un peu anxieuse et excitée à la fois. Je vous entends aller à droite à gauche depuis la salle bain. Mais j’ignore ce que vous me réservez. Nous avions eu une discussion le midi même, et comme vous me l’aviez dit, mes paroles n’étaient pas tombées dans les oreilles d’un sourd. Cela n’était pas signe de punition, mais bien de plaisir à venir. Nous avions décidés d’aller à petits pas jusque là. Je vous avais fait part de mon avis d’allez un peu plus vite, mais vous restiez le Maître. Qu’importe la décision que vous prendriez, je la respecterai.

Une fois sèche, je vous ai demandé la permission de sortir de la salle de bain. Permission qui me fut accordée. Je m’approchais de l’endroit où, vous vous trouviez déjà. L’ambiance tamisée et votre aura, créa chez moi le déclic. Vous avez ajusté ma queue de cheval puis êtes parti éteindre la lumière de la pièce d’à côté. En revenant, vous m’avez dit « Tu es ma chose ». Ma réponse fut instinctive et irréfléchie « Oui, Monsieur ». J’étais dans l’état d’esprit que, je serais ce que vous voudriez. Je n’étais là que pour agir selon votre bon vouloir.

Vous vous êtes mis derrière moi et m’avait embrassée sur l’épaule. Vous avez pris les martinets et commencé à me chauffer. Vous alterniez caresses et caresses piquantes.

A un moment, vous avez passé le martinet autour de mon cou et ordonné de me mettre à genoux. Ce que je fis. A genou, les mains sur les cuisses et le dos droit. Vous vous êtes mis derrière moi et, je me suis sentie de plus en plus dominée par vous. Je n’avais pas envie d’essayer de garder le contrôle. Bien au contraire. Je me sentais à ma place, à vos pieds. Quand votre main appuya sur mon dos, j’allongeais mes mains et mes bras devant moi, me retrouvant en position 11. Vous avez repris la danse des martinets. Afin d’asseoir votre dominance, vous avez mis un pied sur mes mains, comme un ordre, « ne bouge pas ». Cela m’a t’il dérangeait ? Non, j’étais déjà dans l’abandon.

Au bout d’un moment, vous avez repassé le martinet autour de mon cou et m’avait faite me relever. Une fois debout, vous m’avez faites écarter les jambes et êtes venu fouiller mon intimité. Celle-ci était déjà bien humide. Vous avez porté votre doigt à votre bouche en me regardant dans les yeux, puis vous m’avez fait goûter à mon propre goût.

Votre main douce c’est ensuite glissée dans mon cou puis se raffermit dans mes cheveux. Quand vous m’avez demandé à qui j’appartenais la réponse fut instantanée « A vous ! » Vous m’avez souri et avait été chercher le fouet. Vous avez alterné caresses, douleur, tendresse. Un mélange surprenant et jouissif. Lorsque vous m’avez ordonné de fermer les yeux et de ne pas les rouvrir, j’obtempérais. Vous m’avez fait confiance en me disant « je ne te mets pas de bandeau, je sais que tu n’ouvriras pas les yeux » Cette preuve de confiance, me toucha profondément. Vous m’avez ensuite menottée et ordonnée de me mettre à genoux. Je le fis puis, je sentis votre corps se glisser entre mes bras dont les poignets étaient menottés. Je me remis le dos droit mais restait à genoux. Je n’avais pas reçu l’ordre de me relever et je ne voulais en aucun cas vous désobéir. Les fouets on repris leur danse.

Plongé dans l’abandon de la soumission et avec votre présence juste entre mes bras, je ne mis pas longtemps à perdre totalement pied et à m’abandonner totalement dans la soumission. Vous m’avez faites relever et avez continué à alterner douleur et plaisir. A un tel point que, je ne savais plus lequel je ressentais. A certains moments, la douleur était tellement vive et la seconde d’après, le plaisir m’envahissait. Mon cerveau n’arrivait plus à suivre. Cela est tout nouveau pour lui. Quand vous vous êtes arrêté, j’en étais un peu près au stade « légume ». Mais un légume rempli de bonheur ayant pris un plaisir encore tout neuf et inconnu, à s’abandonner à vous.

J’ai bien entendu gardé quelques marques de cette séance magique. Mais, j’en ai aussi gardé des souvenirs forts. Merci à vous Monsieur, de m’avoir fait découvrir ces sensations et pour cette séance. J’espère fortement pouvoir en revivre d’autres tout aussi intense et avoir encore une fois l’honneur, de me retrouver sous votre domination.

Avec tout mon respect.

Tala-Lou